Les Sœurs de Bonne-Espérance partiront fin février.
Rendez-vous à la collégiale Saint-Ursmer
Dimanche 19 février
Pour leur souhaiter : Bonne retraite !
Et instaurer avec elles un lien pour toujours !
La Charité, c’est le lien de la perfection !
Comment pourrions-nous oublier nos chères « Sœurs de la Charité de Notre Dame de Bonne-Espérance !!
Au moment où elles s’apprêtent à quitter, non sans un pincement au cœur, leur Maison-Mère à Binche pour une retraite bien méritée, nous voulons les convier à une Eucharistie d’action de grâce le dimanche 19 février à 10h45 en la collégiale Saint-Ursmer.
Nous serons en pleine ambiance des soumonces en musique !
Elles le méritent bien !
N’est-ce pas le tempo de la Charité qui a fait vibrer leur vie et leur cœur pour que personne aussi pauvre soit-il n’ait cette mauvaise idée de penser qu’il est exclu de la fête et qu’il ne serait pas quelqu’un d’unique.
Action de grâce donc !
Et aussi rite d’institution !
En effet, un décret du synode diocésain demande que chaque Unité Pastorale Refondée établisse un lien régulier avec une communauté de vie consacrée.
Nous n’allons donc pas laisser nos Sœurs s’en aller hors de nos radars sans leur demander de bien vouloir rester nos partenaires priantes, nos sources de charité.
En ce qui nous concerne, nous nous engagerons solennellement à les rencontrer une fois par trimestre non seulement pour prendre de leurs nouvelles mais aussi pour revenir dans notre chantier pastoral avec l’assurance renouvelée de leurs prières.
Et puisque des liens très forts se sont établis entre leur communauté et celle de la Congrégation des Sœurs Abizeramariya de Butare au Rwanda, nous nous engagerons aussi - non pas à aller chaque trimestre au Rwanda ! - mais à garder un contact fraternel et privilégié avec ces Sœurs si souriantes, aux accents tellement chantants et toujours empressées de servir…
Nous serons certainement très nombreux de tous les clochers de l’Unité Pastorale Binche-Estinnes à rendre à ces Sœurs l’hommage de notre reconnaissance pour les 158 années d’humble présence auprès des enfants, des malades, des personnes âgées reflétant le visage maternel de Notre Dame de Bonne-Espérance.
◗ 2. La vie consacrée
41. Tous les membres du peuple de Dieu sont appelés à participer à la sainteté de Dieu. Devenir chrétien, par l’initiation chrétienne, c’est devenir enfant du Père, disciple du Christ, temple de l’Esprit Saint. C’est dans l’accueil de la grâce, de la vie même de Dieu, que le peuple de Dieu fait l’expérience de Dieu et brille comme une lumière au milieu de l’humanité tout entière.
À l’intérieur du peuple de Dieu, quelques-uns reçoivent un appel particulier à devenir moines, moniales, religieux, religieuses, vierges consacrées, membres d’un institut séculier, d’une société de vie apostolique ou d’une famille spirituelle. La vie consacrée est une manière particulière et radicale de dire oui à l’appel à la vie. La vie consacrée montre quelque chose de la vocation de l’être humain en raison de ce que les consacrés laissent derrière eux. Ils abandonnent bien des choses (argent, statut, mariage, carrière) et montrent ainsi que l’identité humaine est un don de Dieu. Ce n’est pas l’être humain qui décide de son identité profonde : elle est donnée par Dieu. Le don de cette identité, cette vocation se concrétise dans des conseils évangéliques : l’obéissance, la chasteté, la pauvreté.
Dans un diocèse, les consacrés témoignent de cet appel de Dieu. De manière visible, les consacrés vivent du charisme, du don de l’Esprit, accueilli par une personne qui l’a vu fructifier chez des frères et sœurs.
42. Pour découvrir le sens profond de la vie consacrée dans le diocèse trois propositions sont faites :
- Chaque future paroisse nouvelle invitera ses membres à visiter, chaque année, une communauté de vie consacrée.
- Les futures paroisses nouvelles qui ont en leur sein une ou plusieurs communautés de vie consacrée établiront, là où ils n’existent pas encore, des liens réguliers avec elles.
- L’évêque s’engage à faire appel à des communautés de vie consacrée pour les futures paroisses nouvelles qui en font la demande et qui sont prêtes à assurer leur accueil.
Pour les communautés de vie consacrée venues d’ailleurs, que ce soit de certaines régions d’Europe ou d’autres continents, un groupe de travail donnera des directives dans les mois qui viennent.
L’évêque et le vicariat de la vie consacrée organiseront, de manière annuelle, une demi-journée de rencontre avec la vie consacrée.