PÂQUES ! IL FAUT QUE CA CRAQUE !

Un grain de blé jeté en terre, s’il ne craque pas,
s’il ne meurt pas, il reste seul.
S’il craque, s’il meurt,
il devient un bel épi doré cent fois plus beau qu’il ne l’était.
Un bébé dans le sein de sa maman,
s’il ne craque pas l’enveloppe qui l’entoure,
s’il ne quitte pas sa vie confortable,
ne deviendra jamais un homme, une femme.
La naissance d’un bébé,
c’est la mort à un genre de vie,
mais le commencement d’une autre vie incomparable à la première.
Une jeune fille qui ne pense qu’à elle,
qui se plaît dans son miroir, qui savoure son cafard
et ne craque pas l’enveloppe de son « petit moi » reste seule.
Mais quand elle s’ouvre, que son cœur craque pour d’autres,
sa vie est changée, elle n’est plus la même.
Pâques ! Il fallait que ça craque !
Il fallait que le Christ meure pour entrer dans la vie.
Une vie sans comparaison avec celle de la terre.
Une vie humaine sans limite à l’amour…
Une vie humaine réussie, signe de ce que sera la nôtre !
Chaque fois que tu meurs à toi-même pour penser aux autres,
chaque fois que ton cœur craque pour s’ouvrir aux autres qui t’entourent,
chaque fois que tu élargis les limites de ta petite personne,
c’est Pâques qui se renouvelle.
Alors, vas-y … Pâques ! il faut que çà craque !



